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Nos expériences

 

1/ Test VMA pour la FCMax

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Nous avons le privilège d’avoir au sein de notre Lycée une section « EPS-ENSEIGNEMENTS D’EXPLORATIONS » depuis deux ans.

Pour enrichir notre TPE, il nous a semblé intéressant d’analyser les données scientifiques obtenues par les élèves de cette section EPS lors d’un test de VMA.

Nous avons pris contact avec les professeurs d’EPS de cette classe.

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1. Comment a-t-il été réalisé ?

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Nous avons récupéré les valeurs des élèves de cette classe que nous avons saisies sur logiciel (voir Annexes).

C’est un échantillon représentatif, puisqu’il compte 13 élèves de sexe masculin et féminin, de même catégorie d’âge, à savoir environ 16 ans, sur des sujets plutôt sportifs.
 

Contrairement à nos propres expériences réalisées en salle, ce test effectué par les élèves en situation de terrain et en situation de course réelle, nous apporte une autre approche de test.

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Protocole du test


Lors du test, le coureur doit soutenir le plus longtemps possible le rythme imposé par des coups de sifflet.
Le coureur doit parcourir une distance de 100m durant la période séparant deux coups de sifflet. Au fur et à mesure du déroulement du test, la durée entre les coups de sifflet diminue progressivement, obligeant le coureur à accélérer afin de pouvoir être au plot suivant lorsque le sifflet retentit.
La vitesse initiale se situe à 10 km/h. L’écart entre deux coups de sifflet est calculé pour que la vitesse du coureur augmente de 0.5 km/h toutes les deux minutes. Lorsque que le coureur n’est plus en mesure de suivre le rythme imposé (n’arrive plus à être au plot suivant quand le sifflet retentit) le test s’arrête.  La vitesse atteinte correspondant à la VMA (Vitesse Maximale Aérobie).

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2. Quels sont nos résultats et conclusions ?

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On remarque chez tous les sujets une augmentation de la fréquence cardiaque au cours de l’effort.

On constate :

     1/ l’augmentation rapide de la fréquence cardiaque au début du test (en raison du changement de rythme entre arrêt et vitesse de course de 10km/h). Le sang circule rapidement et la prise en charge au niveau des poumons d’une plus grande quantité de dioxygène a lieu.

C'est l'adaptation du cœur à la demande des muscles en activité.

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     2/une stabilisation de la fréquence cardiaque plus lente et régulière du fait de l’adaptation du corps à l’effort jusqu’à atteindre le dernier palier avant la FCM.

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Toutefois, cette FCM n’est pas atteinte à la même vitesse chez chaque sujet (pour la minimale 12km/h et pour la maximale 18.5 km/h)

2/ Test EXAO pour la VO2Max

 

Le test VO2Max a été réalisé grâce au système EXAO (expérience assistée par ordinateur).

Le principe de cette expérience consiste à souffler dans un appareil appelé spiromètre. L’air que nous expirons passe par une sonde à oxygène qui évalue la quantité de O2.

 

Nous avons réalisé le test sur une période de 1 minute partagée en deux phases : 30 secondes en repos et 30 secondes en mouvement (flexions).

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Ces expériences ont été réalisées sur trois individus. (nous-mêmes)

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Analysons maintenant les résultats obtenus lors des tests.

 

Tout d’abord, les résultats de notre premier sujet: Rémi

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Nous pouvons constater lors de la phase de repos que le volume d’air expiré est constant.

En effet, le volume d’air à T=0 est 0,1L soit 100mL. A T=30 secondes le volume d’air est aussi de 0,1L soit 100mL. Lors de la phase d’effort on remarque que le volume d’air expiré augmente mais on remarque également une légère baisse du volume d’air à T=56 secondes. On peut notamment le voir à T=32 secondes le volume d’air est environ 0,15L soit 150mL. A T=48 secondes le volume d’air est environ 0,18L soit 180mL. Puis à ce moment là le volume d’air diminue légèrement, pour T=56 secondes le volume d’air est environ 0,16L soit 160mL. A la fin de l’effort pour T=60 secondes le volume d’air est 0,2L soit 200mL.

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Ensuite, les résultats de notre deuxième sujet: Jimmy

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Nous pouvons constater lors de la phase de repos que le volume d’air expiré est constant voir même légèrement diminué.

En effet, le volume d’air à T=0 secondes est 0,09L soit 90mL. A T=30 secondes le volume d’air est de 0,05L soit 50mL. Lors de la phase d’effort on remarque ici que le volume d’air expiré n’est pas constant. On remarque que le volume d’air de T=32 secondes à T=37 secondes est d’environ 0,1L soit 100mL. Ensuite de T=38 secondes à T=49 secondes le volume d’air est nettement plus faible environ 0,05L soit 50mL. Enfin le volume d’air de T=50 secondes est d’environ 0,13L soit 130mL puis diminue légèrement jusqu’à T=60 secondes ou le volume est d’environ 0,1L soit 100mL.

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Enfin, les résultats de notre troisième et dernier sujet: Yann

Nous avons constaté lors de la phase de repos que le volume d’air expiré est plutôt constant.

En effet, le volume d’air à T=0 secondes est 0,1L soit 100mL, puis chute pour atteindre à T=3 secondes 0,05L soit 50mL. Ce volume est constant jusqu’à T=22 secondes ou il réaugmente à 0,1L soit 100mL. Nous constatons aussi que la fréquence respiratoire est lente. A T=30 secondes le volume d’air est de 0,07L soit 70mL. Lors de la phase d’effort on remarque ici que le volume d’air expiré est à peu près constant. Cependant la fréquence respiratoire est plus rapide. On remarque que le volume d’air de T=32 secondes à T=60 secondes est d’environ 0,12L soit 120mL.

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